Les hommes seulement… quelle discrimination?

Cette photo illustre la méconnaissance de certains principes fondamentaux en matière commerciale des commerçants burundais ! Il ne s’agit pas d’un trucage d’ailleurs, c’est clair. Si je pense à toutes les fois que je suis passé sur cette avenue sans avoir lu l’intégralité de cette pancarte mais… je me demande comment cela est arrivé?
Jamais, je n’avais fait attention à cette consigne restrictive ou plutôt limitative des droits de la femme. Quelle discrimination ? Mais entre-temps, cette phrase en dessous semblait émouvoir un ami, et dire que c’est lui qui m’a invité à ouvrir grandement mes yeux qui ne servent presque plus à rien. Pour lui c’est impossible que cela tienne parce que, il y a à côté, une des boîtes les plus branchées de la capitale, Escotisse.
Imaginons une femme à la quatrième avenue de Bwiza, il pleut abondamment, dans un Burundi où la méfiance devient la règle, où l’on craint, dit-on, soit ces peintres qui ont pour matières premières « les excréments humains » ou soit encore ceux qui usent « du sang » pour décorer les permanences de partis politiques, à 23 h30, ces heures où l’on dit que des Imbonerakure montent la garde parce que les policiers sont débordés et cela depuis l’incendie du marché central et que le seul endroit où elle pourra reposer sa tête c’est exactement l’hôtel RUCUNDA plus proche pour elle, mais elle trouve « seulement les hommes ». Il n’y a pas de taxis, parce c’est un mercredi sans lundi méchant ou encore de mardi repos.
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