Mon univers cité: tous dehors

25 mars 2014

Mon univers cité: tous dehors

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avait pris, en date du 13 Mars, la décision de renvoyer tous les étudiants des universités publiques chez eux annulant en même temps leurs inscriptions. Une décision prise par le ministre en réponse à la grève déclenchée par ces mêmes étudiants. Par cette grève, les étudiants manifestaient leur mécontentement après le décret présidentiel réorganisant l’octroi de la bourse.

Ce 14 mars date à laquelle les étudiants devraient vider le campus, je passais voir certains amis qui faisaient leurs valises. Je ne préfère pas reporter le contenu de la conversation mais sachez que c’était triste. Imaginez quelle voix peut avoir une personne qui n’a pas de famille dans la capitale, à qui on donne quinze heures pour vider le lieu ne sachant pas chez qui demander refuge. Imaginez aussi le discours qu’il peut vous tenir.

Restaurant
Il est 12h30, ce lieu est en temps normal noir de monde. Mais ce 14 mars, on pouvait entendre même une feuille morte qui tombait.

En allant jeter un coup d’œil sur la valve où était affiché ce décret, j’ai compris ce que pouvait ressentir certains étudiants. S’ils avaient le pouvoir de jeter un sort (un AVC par exemple) sur certaines personnes, ils l’auraient fait sans doute.

A vous de juger par ces images de notre cher décret en torchon où il était bon de chier dessus que de lire son contenu.

Pas possible
Ce « pas possible » est un exemple palpable d’indignation. Il s’agit de la copie du décret affiché à la faculté des lettres de l’université du Burundi.

Ce « pas possible » est un exemple palpable d’indignation. Il s’agit de la copie du décret affiché à la faculté des lettres de l’université du Burundi.
Ce « mauvais » est un autre exemple d’indignation. Il s’agit toujours de la copie du décret affiché à la faculté des lettres de l’université du Burundi.
Imigambi yanyu
« Cette décision n’engage que son auteur » c’est ce qu’on peut comprendre, sauf que l’auteur n’est pas n’importe qui.

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