L’incendie qui a mobilisé les artistes

Article : L’incendie qui a mobilisé les artistes
Crédit:
18 mars 2013

L’incendie qui a mobilisé les artistes

L’incendie du grand marché de Bujumbura qui a mis en émoi tout le peuple Burundais ne cesse de faire parler de lui. Mais pour cette fois, il ne s’agit pas des critiques émanant du monde journalistique qui cherche à établir des responsabilités. C’est dans un tout autre univers que cet incendie se ressent, celui de la culture.280195

l’incendie du marché central de Bujumbura a montré à quel point le Burundi à retrouver ces liens fraternels d’antan, perdus durant les cinquante dernières années où les Burundais avançaient leur identité ethnique avant l’identité nationale. Ce sentiment d’appartenance à une ethnie est aujourd’hui balayé par celui d’un peuple qui a toujours cru en un roi, en un Dieu (Imana) et en une nation, le Burundi. Si aujourd’hui le Burundi est une république et que par conséquent il n’y a plus de roi, c’est bien la culture qui a pris sa place. L’union sacrée s’est particulièrement observée dans un élan de solidarité qui s’était instantanément mis en place après la catastrophe (l’incendie) dont l’origine reste un mystère. Le monde culturel n’a pas dérogé à cette règle de solidarité. « Ce marché est parti en fumée, c’est toute la nation qui a perdu d’une manière ou d’une autre » ainsi se résumait en quelques mots le sentiment des artistes. Chacun y est allé à sa manière, les operateurs culturels ont organisés des concerts, des soirées de collecte des fonds en invitants des artistes. Mais aussi des artistes regroupés au sein différentes associations y sont allés de leurs propres initiatives, pour manifester leurs solidarités. Des spectacles payants mais dont le fond avait pour destination un compte ouvert à la banque de la république du Burundi en faveur des sinistrés. Dans dernière cette catégorie, le forum nationale des artistes pour l’action et le développement (F.N.A.A.D) s’est particulièrement illustré en cochant deux dates sur le calendrier du mois de février. Il y a eu une soirée, dite VIP le 23.02.2013 à l’hôtel Club du Lac Tanganyika où certains haute personnalités avaient fait le déplacement notamment le docteur Yves SAYINGUVU, ex vice-président de la République aujourd’hui député et L’ambassadeur de République populaire de Chine qui a fait montre de sa grande générosité en octroyant personnellement une somme assez importante. La deuxième date, était le jour suivant soit le dimanche 24.02.2013. Un événement ouvert à tout public parce que le droit d’entrée était fixé à mille Francs burundais (0.60 $) par contre la soirée VIP a vu l’entrée fixée à 20000 francs burundais. Ces deux dates étaient des soirées réussies avec une très grande participation des artistes « tradi-modernes » comme le célèbre Club Abagumyibanga avec ses belles danseurs qui rappellent encore la beauté du pays de la vache qui était alors la reine des animaux, les danseurs intore qui rappellent ces vaillants guerriers qui ont retardés la colonisation allemande, les chants et surtout les tambours burundais qui font encore et toujours la renommée du pays. Il y avait aussi le chanteur Albert Nkulu, les slameurs Horu et Nday’ezec. Peu avant ces deux dates, la nouvelle boite événementielle, OZZONE Productions dirigée par le jeune journaliste Béni Nkomerwa, était le premier à penser à ces sinistrés en organisant deux grandes soirées successives en versant 20% des recettes. Il y avait été invité des DJS en provenance du Kenya et de l’Afrique du Sud et du Rwanda voisin c’était tout juste au début de ce mois, le 01.02.2013 et le 02.02.2013. Une jeune maison qui a fait déjà parler

Étiquettes
Partagez

Commentaires

Thierry Manirambona
Répondre

C'est une très bonne initiative ce qu'ont fait les artistes.

lionel zola
Répondre

j'ai besoin de de parle a Dr yves sayinguvu car je suis a ça recherche