Le vote est un droit

13 décembre 2014

Le vote est un droit

Ces derniers temps, j’ai comme l’impression d’avoir offensé des millions de burundais pour avoir dit à certains que je renonce à mon « droit de vote ». De tous ceux qui m’ont regardé comme un virus très virulent, personne n’a voulu savoir quelle serait la cause de ce comportement. Quel drame ! Je suis désolé peuple burundais de vous avoir autant offensé.

En commentant à un post de Roland Rugero sur Facebook, j’ai donné ma position (ramasseur de balles) mais ensuite un commentaire d’Arnaud Nganji m’a poussé à sortir de ma réserve. Moi, qui voulais être discret sur mon positionnement parce que j’encourage les autres à exercer ce droit qui s’universalise de plus en plus.

La sagesse populaire nous apprend que ne pas faire un choix est un choix. Après cette maxime, suis-je toujours obligé de donner les avantages d’un droit pour qu’enfin on me regarde comme un humain ?

Je ne suis pas un mutant.

 » Je vote toujours, par respect pour les gens qui ont tant donné pour que je puisse avoir ce droit. Ils ont payé de leur vie ma liberté de choisir mes dirigeants. Pour eux, j’irai toujours voter ! ! » Arnaud Nganji

Je suis content d’être ressortissant d’un pays où le vote n’est pas une obligatoire. Je pense, à mon humble avis que ceux qui ont donné leur vie pour que nous ayons ce droit de vote, avaient à l’esprit une idée claire : ceux qui ne se retrouveraient pas dans un quelconque programme ne puisse être contraints de voter. D’où l’abstention. Actuellement un courant de pensée prône sa prise considération. D’ailleurs on peut renoncer à l’exercice d’un droit, c’est l’essence même d’un droit.

N.B : Pour le vote d’une loi, il y a trois possibilités : le pour, le contre et l’abstention.

En quoi mon abstention heurterait-elle l’estime de ces hommes et femmes qui ont lutté pour que nous ayons à faire le choix de nos dirigeants?

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Commentaires

Guy Muyembe
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L'Afrique Centrale a intérêt á ca que le Burundi ne sombre pas dans l'anarchie. Je suis fort inquiet que les 3 prochaines années tous les pays des grands lacs sombrent ds la violence. Cette fois ça ne sera pas une guerre entre Etats mais des guerres civiles au sein d chaque Etat

Alain Amrah Horutanga
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Oui c'est serait plutôt un retour à une guerre civile pour le Burundi si les choses se passent mal