Territoire occupé
Minuit,
Les étoiles prenaient congé. Je plongeais nuitamment dans les profondeurs de son cœur où j’allais, comme un voleur, m’accaparer de la plus grande richesse qu’il possède, l’amour. J’avais peur que les étoiles filantes ne me poursuivent et me rattrapent sur la route de ma nouvelle aventure. Mes yeux trahissant mes envies de conquête, brilleront de mille et une couleurs rendant l’arc-en-ciel jaloux.
Son cœur perdu et casé dans les ténèbres du doute, ne pouvait être accueillant. Comment forcer la barrière d’épines où des vaillants conquérants avaient échoué?
La lune qui lui tenait compagnie était au service du chagrin et des regrets. Par complicité, le vent lui soufflait aux oreilles une mélodieuse oraison qui l’écartait du champ magnétique de l’amour.
J’emmenais avec moi une cohorte de mots et de gestes. J’étais le poète à la recherche du bonheur et son cœur en était le passage obligé. Sur le côté de mon arme, ma plume, on pouvait lire : J’entrerai, je bloquerai toutes les issues et j’écrirai en lettres d’or « territoire occupé ! »
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