Territoire occupé

15 janvier 2015

Territoire occupé

Minuit,

Les étoiles prenaient congé. Je plongeais nuitamment dans les profondeurs de son cœur où j’allais, comme un voleur, m’accaparer de la plus grande richesse qu’il possède, l’amour. J’avais peur que les étoiles filantes ne me poursuivent et me rattrapent sur la route de ma nouvelle aventure. Mes yeux trahissant mes envies de conquête, brilleront de mille et une couleurs rendant l’arc-en-ciel jaloux.

Plume à l'eauSon cœur perdu et casé dans les ténèbres du doute, ne pouvait être accueillant. Comment forcer la barrière d’épines où des vaillants conquérants avaient échoué?

La lune qui lui tenait compagnie était au service du chagrin et des regrets. Par complicité, le vent lui soufflait aux oreilles une mélodieuse oraison qui l’écartait du champ magnétique de l’amour.

J’emmenais avec moi une cohorte de mots et de gestes. J’étais le poète à la recherche du bonheur et son cœur en était le passage obligé. Sur le côté de mon arme, ma plume, on pouvait lire : J’entrerai, je bloquerai toutes les issues et j’écrirai en lettres d’or « territoire occupé ! »

Étiquettes
Partagez

Commentaires

Insatiable lectrice
Répondre

Je t'ai dit que j'étais pas d'accord avec tes textes. Il me manque une fin à chaque fois : voilà ce que je te propose.

"Ces mots j'aurais voulu les graver dans son cœur, que plus jamais il ne batte pour personne d'autre que moi
Que son cœur, son front, que ses yeux, le bonheur que j'y inscris reflète ces mots: territoire occupé.

Son cœur, son bonheur, mon appartenance à Elle, son appartenance à moi, ne vous regardent en rien. Notre amour est hors du droit, hors de vos limites, de mon patriarcat et de votre féminisme.
Je suis elle, elle est moi.

C'est ma vie qu'elle vit quand elle rit,
C'est mon cœur qui miaule quand elle gémit
C'est sa vie qui fleurit quand je l'aime
C'est son cœur qui ample quand je la touche.
Ici, c'est pas Paris.
Elle touche mon cœur : "ici c'est chez moi", murmure t'elle
Je touche délicatement son sein : "ici c'est chez moi" répondis-je, ému.
"

Je dédie ces mots à quelqu'un qui se reconnaîtra.

Alain Amrah Horutanga
Répondre

Mon Insatiable lectrice, je sais que je te laisse toujours sur ta soif (ou ta faim). Cette fois je vais faire en sorte que je te satisfasse. Déjà, je promets une suite à mon article "le Burundi n'est pas le Burkinafaso" très prochainement. Et merci d'avoir complété le texte... et je suis fier de t'avoir comme fidèle lectrice bien que insatiable. Il s'est reconnu, je pense.

camille de toi
Répondre

AccusE de reception,
t es un amour et tu me rends Camille.
Il bat vraiment pour toi,
meme le rhythme de ma respiration ne fait que murmurer "territoire occupE"

Alain Amrah Horutanga
Répondre

Merci