Buja, est le diminutif de Bujumbura. C’est une capitale à multiples facettes. C’est un peu comme toutes les capitales du monde ou plus particulièrement les capitales africaines. La saleté, les bidonvilles, les vendeurs à la sauvette, les grandes maisons, les petites aussi, les inégalités sociales, les enfants de la rue, les jupettes, des filles et des mecs sexy, des night clubs, des vendeuses du plaisir et… et bien d’autres.

Mais à chaque capitale ses particularités. On peut, sur le champ, mettre le monde d’accords sur le fait que le Ndagala et le Mukeke (sorte de poissons) ne se retrouvent que dans le Tanganyika. Ah oui, on me dira : « nous le partageons avec trois pays autres pays ». Mais le point de plus pour Bujumbura, c’est la seule capitale et de surcroit la seule grande ville ayant accès à ce grand lac.

Buja est une ville cosmopolite. Son histoire remonte seulement à la colonisation. C’est une ville créée par les colons belges. Mais il est riche d’histoires et de légendes. Sur ce lac et à cause de lui, un monarque y a laissé sa peau en vendant son âme aux dieux du lac (le roi et grand résistant à la colonisation Mwezi GISABO)! En effet, il était interdit au roi de s’approcher et même, dit-on, d’apercevoir le Tanganyika. Le même jour où il avait enfreint cet interdit, il était allé siéger dans les cieux auprès d’Imana (Dieu). Un prince aussi, un des arrières petits fils de Mwezi (le héros de l’indépendance du Burundi, le prince Louis RWAGASORE) fut malheureusement assassiné à quelques mètres des rivages du même Tanganyika, dans un resto peut-être qu’il y mangeait du Mukeke, des Ndagala ou encore le capitaine Sangala.

A Buja, il y a toujours à raconter, la capitale du pays du lait et du miel. Si ce ne sont pas les attroupements devant le bureau de la REGIDESO (la régie de distribution d’eau et d’électricité au Burundi), c’est peut-être les délestages quotidiens d’électricité.

Bujumbura, le blog se veut contemporain parlant de nos réussites, de nos déboires ; de nos échecs et de nos délires! Je vais piocher vers le côté humour burundais, ce côté fun ou insolite de notre cher lieu, Bujumbura et partager avec vous comme dans un LIGALA. Quelle belle expression! Bujumbura, le blog ce sont des images et des articles

Et moi qui suis-je?

Étudiant en droit, artiste, poète, nouvelliste, slameur… un héraut de la vie tout simplement. Ancien rédacteur dans un petit magazine local et site internet, je suis né à Bujumbura capitale du Burundi, une certaine année d’un certain mois et un certain jour béni de Dieu à 15 heures. Pour des raisons de force majeure, la famille a été obligé de quitter le pays suite à la guerre fratricide qui a couvert du sang ma terre- mère, le Burundi en 1993. Direction le grand Zaïre du maréchal SESE SEKO. C’est dans ce pays aux trois Z (Monnaie, fleuve et pays) que j’ai appris à écrire mes premiers mots, à me considérer aussi comme un digne fils de Mobutu. Comme tout petit zaïrois, le civisme obligeait de tout connaitre sur la famille présidentielle, les dates de naissances, père, mère femme, jour de mariage etc.

J’ai vécu une autre guerre, celle dite de libération du Congo de 96… snif. J’ai alors assisté au retour du Congo mais ce n’était pas le Congo de Lumumba. J’ai eu la chance de sillonner les immenses territoires du Congo, en avion, en train, en bateau et en voiture. Nord-Kivu, Sud-Kivu, Kasaï-Oriental, Kinshasa, le Bas-Congo. De retour au Burundi, je fais le tour de toutes les provinces. C’est un tout petit pays comme la Belgique dit-on. Un pays que je continue à explorer et qui fascine par ces étranges cultures et convenances. La première est la salutation : On tend la main…

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