L’éternel Débat

Article : L’éternel Débat
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20 mars 2013

L’éternel Débat

Comme toutes les années, la journée internationale de la francophonie est célébrée le 20 mars. Mais c’est toute une semaine qui lui est dédiée dans les pays francophones.

Elle sonne le début du printemps en Europe et peut-être la fin du printemps des poètes au Burundi. Le Burundi qui a pour français une de ses langues officielles ne déroge pas à la règle. Plusieurs initiatives ont vu le jour dans allant dans le sens de la journée ou de la semaine tout entière selon les institutions ou individus à la base de ces événements. Un bouquet d’événements est offert par l’institut français du Burundi en rapport avec la semaine de la francophonie allant du cinéma au concours d’orthographe. A déplorer quand même l’absence du slam qui était l’événement le plus attractif de la semaine francophone avec la fameuse bataille des écoles dans ce qui était  » Buja Slam ».

L’éternelth débat

Le français au Burundi est une langue qui a été emmené par les belges. Le fait que la Belgique fasse le pont entre le peuple du Burundi et celle la de France donne une autre saveur au français. Cette autre manière assez particulière de concevoir cette langue est surtout prononcée au niveau de la diction. Un particularisme constaté dans la prononciation de certains mots et chiffres. Comment dit-on 70 ou 90? Dans ce cas nous autres neveux des belges disons septante et nonante en lieu et place de soixante-dix ou encore quatre-vingt-dix pour les descendants des anciens Gaulois. Lesquelles des deux a raison? On peut affirmer que le français belge est correcte non parce qu’il est plus proche de nous mais parce que Le français belge est beaucoup plus proche de langue latine d’où le français tire l’essentiel des mots et surtout la « nomination » des chiffres. En latin 70 se dit septuante.

Un jour, un congolais de Brazzaville se moquait du congolais de Kinshasa sur la prononciation des chiffres 5 et 20 lors d’un décompte. Le brazzavillois, petit descendant gaulois  dit au kinois, petit neveu des belges: « vous vous prononcer la « q » de cinq mais aussi le « t » de vingt ». Ces deux là peuvent faire équipe ensemble en ce qui concerne la SAPE ou encore être d’accord sur un morceau de rumba qui cartonne mais pas sur la langue France qui n’est pas unique. Il y a le français de France, le français des belges, disaient-ils. Chacun voulant protéger son camp. Pour l’un l’ancêtre gaulois et  pour l’autre l’oncle belge. Bien qu’ils ne se tarissaient pas d’éloges l’un vis-à-vis de l’autre, le point de discorde restait la langue française. Les deux optant pour une autre manière de convaincre. La stratégie: opération séduction. C’est là que le kinois confirma l’ancien adage un congolais répond toujours une question par une autre. D’une éloquence remarquable avec un savoir-faire proche d’un Cicéron, il rétorqua: « Comme un « y » qui joue au « i », ne trouves-tu pas qu’un « q » fasse un « c » ou un « k »?… ». Comme un apprenti dans un atelier d’un grand maitre ouvrier, le brazzavillois était abattu. Il retenait à peine son souffle quand du bout des lèvres il prononça ces quelques mots: « Pourquoi ne prononcez-vous pas le « t » de vingt quand vous l’exprimer en terme monétaire? On dit « vin dollars » ou « vin francs » alors qu’en comptant vous dites « vinte » et jamais « vinte » dollars.  Le kinois se noie dans un mimisme dont lui seul en connait le secret. Comme s’il communiquait avec des esprits supérieurs et là d’un coup il s’écria « voilà!« . On le croyait cuit car il mit une demi-minute à répondre. On pensait que c’était le dernier cri de l’animal à parole mais il était encore là.  » Comment peux-tu tomber dans une telle facilité? Tu ne dis quand même pas « vin » ans? Mais « vinte » ans? »

Comme toutes les années, la journée internationale de la francophonie est célébrée le 20 mars. Mais c’est toute une semaine qui lui est dédiée dans les pays francophones. Elle sonne le début du printemps en Europe et peut-être la fin du printemps des poètes au Burundi. Le Burundi qui a pour français une de ses langues officielles ne déroge pas à la règle. Plusieurs initiatives ont vu le jour dans allant dans le sens de la journée ou de la semaine tout entière selon les institutions ou individus à la base de ces événements. Un bouquet d’événements est offert par l’institut français du Burundi en rapport avec la semaine de la francophonie allant du cinéma au concours d’orthographe. A déplorer quand même l’absence du slam qui était l’événement le plus attractif de la semaine francophone avec la fameuse bataille des écoles dans ce qui était  » Buja Slam ».

L’eternel débat

Le français au Burundi est une langue qui a été emmené par les belges. Le fait que la Belgique fasse le pont entre le peuple du Burundi et celle la de France donne une autre saveur au français. Cette autre manière assez particulière de concevoir cette langue est surtout prononcée au niveau de la diction. Un particularisme constaté dans la prononciation de certains mots et chiffres. Comment dit-on 70 ou 90? Dans ce cas nous autres neveux des belges disons septante et nonante en lieu et place de soixante-dix ou encore quatre-vingt-dix pour les descendants des anciens Gaulois. Lesquelles des deux a raison? On peut affirmer que le français belge est correcte non parce qu’il est plus proche de nous mais parce que Le français belge est beaucoup plus proche de langue latine d’où le français tire l’essentiel des mots et surtout la « nomination » des chiffres. En latin 70 se dit septuante.

Un jour, un congolais de Brazzaville se moquait du congolais de Kinshasa sur la prononciation des chiffres 5 et 20 lors d’un décompte. Le brazzavillois, petit descendant gaulois  dit au kinois, petit neveu des belges: « vous vous prononcer la « q » de cinq mais aussi le « t » de vingt ». Ces deux là peuvent faire équipe ensemble en ce qui concerne la SAPE ou encore être d’accord sur un morceau de rumba qui cartonne mais pas sur la langue France qui n’est pas unique. Il y a le français de France, le français des belges, disaient-ils. Chacun voulant protéger son camp. Pour l’un l’ancêtre gaulois et  pour l’autre l’oncle belge. Bien qu’ils ne se tarissaient pas d’éloges l’un vis-à-vis de l’autre, le point de discorde restait la langue française. Les deux optant pour une autre manière de convaincre. La stratégie: opération séduction. C’est là que le kinois confirma l’ancien adage un congolais répond toujours une question par une autre. D’une éloquence remarquable avec un savoir-faire proche d’un Cicéron, il rétorqua: « Comme un « y » qui joue au « i », ne trouves-tu pas qu’un « q » fasse un « c » ou un « k »?… ». Comme un apprenti dans un atelier d’un grand maitre ouvrier, le brazzavillois était abattu. Il retenait à peine son souffle quand du bout des lèvres il prononça ces quelques mots: « Pourquoi ne prononcez-vous pas le « t » de vingt quand vous l’exprimer en terme monétaire? On dit « vin dollars » ou « vin francs » alors qu’en comptant vous dites « vinte » et jamais « vinte » dollars.  Le kinois se noie dans un mimisme dont lui seul en connait le secret. Comme s’il communiquait avec des esprits supérieurs et là d’un coup il s’écria « voilà!« . On le croyait cuit car il mit une demi-minute à répondre. On pensait que c’était le dernier cri de l’animal à parole mais il était encore là.  » Comment peux-tu tomber dans une telle facilité? Tu ne dis quand même pas « vin » ans? Mais « vinte » ans? »

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