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Mon univers cité : la victoire ?

  • 4 avril 2014
  • by Alain Amrah Horutanga

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a, pour la énième fois, prolongé les délais des réinscriptions. Doit-on comprendre par ces prolongations répétitives un aveu de faiblesse ou une probable victoire des étudiants ? Le gouvernement fléchira-t-il enfin?

Malgré les menaces de sanctions brandies par le ministre lors de sa dernière sortie médiatique, les étudiants des universités publiques ont fait la sourde oreille en ne répondant tout simplement pas à l’appel de cette autorité gouvernementale.

Selon certains poillissimes, le ministre aurait presenté sa demission ensuite  refusée pour la simple que le Président de la République n’est pas au pays (à confirmer).

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Mon univers cité: tous dehors

  • 25 mars 2014
  • by Alain Amrah Horutanga

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avait pris, en date du 13 Mars, la décision de renvoyer tous les étudiants des universités publiques chez eux annulant en même temps leurs inscriptions. Une décision prise par le ministre en réponse à la grève déclenchée par ces mêmes étudiants. Par cette grève, les étudiants manifestaient leur mécontentement après le décret présidentiel réorganisant l’octroi de la bourse.

Ce 14 mars date à laquelle les étudiants devraient vider le campus, je passais voir certains amis qui faisaient leurs valises. Je ne préfère pas reporter le contenu de la conversation mais sachez que c’était triste. Imaginez quelle voix peut avoir une personne qui n’a pas de famille dans la capitale, à qui on donne quinze heures pour vider le lieu ne sachant pas chez qui demander refuge. Imaginez aussi le discours qu’il peut vous tenir.

Restaurant
Il est 12h30, ce lieu est en temps normal noir de monde. Mais ce 14 mars, on pouvait entendre même une feuille morte qui tombait.

En allant jeter un coup d’œil sur la valve où était affiché ce décret, j’ai compris ce que pouvait ressentir certains étudiants. S’ils avaient le pouvoir de jeter un sort (un AVC par exemple) sur certaines personnes, ils l’auraient fait sans doute.

A vous de juger par ces images de notre cher décret en torchon où il était bon de chier dessus que de lire son contenu.

Pas possible
Ce « pas possible » est un exemple palpable d’indignation. Il s’agit de la copie du décret affiché à la faculté des lettres de l’université du Burundi.

Ce « pas possible » est un exemple palpable d’indignation. Il s’agit de la copie du décret affiché à la faculté des lettres de l’université du Burundi.
Ce « mauvais » est un autre exemple d’indignation. Il s’agit toujours de la copie du décret affiché à la faculté des lettres de l’université du Burundi.
Imigambi yanyu
« Cette décision n’engage que son auteur » c’est ce qu’on peut comprendre, sauf que l’auteur n’est pas n’importe qui.

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Une école pas comme les autres

  • 19 janvier 201419 janvier 2014
  • by Alain Amrah Horutanga


Deux grandes réformes ont vu le jour dans l’espace éducatif Burundais aussi bien dans l’enseignement supérieur que primaire. Les études supérieures ont pris la forme LMD  (Licence, Master et Doctorat), l’école primaire est passée de 6 ans à 9 ans en adoptant pour qualificatif « Fondamentale ». Aujourd’hui on parle de l’école fondamentale pour designer l’ancienne école primaire.

Certaines personnalités avaient salué ces mesures pendant que d’autres les avaient fustigées parce qu’il n’était pas temps. Pour certains esprits avisés, l’insuffisance des moyens plaidait plutôt pour un renvoi (aux calendes grecques ?) parce que notre pays est très pauvre et ce depuis 1962, année de l’indépendance. D’ailleurs la pauvreté c’est notre marque de richesse si je m’en remets encore aux propos de nos dirigeants. Il fallait construire de nouvelles salles de classe.

Et moi dans cela ? Rien. Je n’avais ni critique, ni éloge pour ces réformes. Je suis le peuple donc je subis. Je ne suis pas l’inventeur de « parfois les images parlent un peu plus que les mots ». Il suffit  alors de voir de vous-même les images qui suivront pour comprendre le pourquoi de ce billet et prenez votre temps.

Dans la commune de Musaga près du lycée municipal, à la première avenue, se trouve une école primaire ou fondamentale aujourd’hui et dont le nom m’échappe encore. Peu importe. Il y a un temps, par amour pour les belles images que nous offre le pays, j’avais voulu raconter cette première année fondamentale de l’école fondamentale sur ce blog. L’école m’avait intrigué et non pas pour son architecture mais plus que cela, la concentration des écoliers. A voir cette image ci-dessous vous vous poserez surement la même question que moi.

Ecole fondamentale

 Un mois après la rentrée scolaire donc au mois d’octobre voici ce qu’elle était.

Comment peut-on étudier dans de telles conditions ? Un massacre collectif pour une partie de l’avenir de demain, la jeunesse. L’extérieur s’offre directement à l’écolier d’où il apprend à reconnaître les klaxons de toutes les marques de voitures plutôt de d’entendre la jolie voix de sa maîtresse. La concentration devient difficile dans ce vacarme. J’allais vous épargner du décor de la scène. Mais il y a ceux qui ne connaissent pas la première avenue de Musaga. Voici comment se présente le décor :

La première avenue de Musaga est pratiquement dernier arrêt bus partant de Musaga vers le centre-ville. Trois, voire parfois quatre bus peuvent attendre quelques grosses minutes remplir au moins la moitié des places vides du véhicule sans clients. Si une personne habillée en dimanche pointe son nez, c’est la bagarre générale. Un potentiel client qu’il faut à tout prix qu’un convoyeur l’intéresse à monter dans son bus  » iyi ni salo  » ou encore  » umuntu umwe gusa » alors qu’il y a encore 15 places vides. Le client coincé entre trois convoyeurs ne sait plus quel bus prendre. Un le tirant par la main gauche et un autre s’occupant la droite mais le troisième a l’important avec lui, le sac en main ou le panier. Une scène à laquelle il faut absolument assister.

À côté de cette école il y a aussi un débit de boisson et en face un studio de copiage des musiques et films. Le pire est que l’école n’est pas clôturée et elle est au bord de la route à 5 m d’une des routes les plus dangereuses. Je me passe d’une possibilité d’accident de roulage qui verra un ivrogne ou pas venir percuter une classe de cette école.

Une solution a été trouvée pour ces fenêtre il fallait juste… Ça se passe sans commentaire, trois mois plus tard les images ont encore à nous raconter ! 

Ecole fondamentale

Je sais qu’il y a pire que ça ailleurs dans ce cher Burundi mais celle-ci a eu le malheur d’être plus près de moi et à la fois visible sans avoir à gravir ses milliers de collines. Ces images ont été prises en cachette avec mon téléphone dans un bus. J’adore mon pays qui protège et éduque ses filles et fils gratuitement et fondamentalement aussi.

 

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Mon univers cité 3

  • 30 juillet 2013
  • by Alain Amrah Horutanga
la bibliothèthe Khadafi
la bibliothèthe Khadafi

Sans doute que les derniers événements qui sesont produit au campus Mutanga de l’université du Burundi, Grenier du savoir ont suscité des interrogations et continuent encore à faire l’actualité. La force employée par la police pour disperser les étudiants qui avaient pris d’assaut les bureaux du rectorat fait couler beaucoup de salives dans le milieu universitaire. Je n’exagère pas et je n’ai pas peur de mots en qualifiant cet acte de prise d’assaut. Je n’étais pas sur place pour m’enquérir, de près, de la situation qui prévalait. Je me suis contenté des journaux de presse, la radio, la presse en ligne… mais aussi de la «transmission », un terme poilissime qui veut tout simplement dire « de bouche à oreille ». Comme tous les étudiants, j’avais aussi participé à ce mouvement d’arrêt des cours. La cause est la même: retard de la bourse. Mais cela ne m’a pas empêché de recueillir des témoignages par ci et par là.

En parlant des témoignages, comme une grosse sauce qui se déversait sur ma chemise, un ami, étudiant venant du Congo(RDC) et de passage à Bujumbura dans le cadre de ses recherches, m’interpelle : « vous vous comportez mal ». Il s’agissait bien de moi et de tous ces autres étudiants manifestants mis dans le même sac. Comme si j’étais là présent, devant les bureaux du rectorat. Lui qui était venu dans le cadre de ses recherches, rencontre des étudiants qui lui refusent l’accès au rectorat. Ce qui m’a valu ce coup de gueule. Ce qui l’avait gêné, c’était surtout la manière avec laquelle ces étudiants l’avaient traité. La courtoisie n’est pas de ce pays! Je vous épargne les détails. Pour justifier ce comportement, j’ai essayé de faire de mon mieux mais le comportement de ces potentiels futurs cadres était injustifiable.

Cet arrêt des cours avait été observé par tous les étudiants sauf ceux des premières années. Ces arrêts de cours sont fréquents depuis maintenant deux ans ou même plus. Ces arrêts brusques ont fait place à des grèves qui demandaient de longues procédures comme les préavis. Cette nouvelle méthode consiste, pour les étudiants externes, à bloquer toutes les entrées du réfectoire aux étudiants internes et comme ça personne ne mange. C’est pratique et juste.

En allant bloquer les entrées réfectoire, les externes mettent la pression sur les autorités chargées de la question de  la bourse. Le plus souvent ces arrêts et blocages portent leurs fruits. C’est une question d’égalité des conditions qui motive en quelques sortes les externes. Ce qui est, par ailleurs, très bien compris par les internes qui ne s’opposent pas à la démarche. C’est la « solidarité des poillissimes ». Mourir ensemble de faim aussi en fait parti. Il est quand même inconcevable que certains étudiants viennent ventres affamés et rivalisent avec ceux qui ont mangé pour la simple raison que leurs bourses ne sont pas octroyaient dans les délais.

Mais ce qui s’est passé dernièrement est inadmissible. Quoique l’on dise je suis en total désaccord avec le comportement de ces étudiants. Depuis que je suis à cette université, c’est pour la toute première que cette méthode de revendication aussi spectaculaire soit employée. Jamais je n’ai vu des étudiants aller empêcher les travailleurs du rectorat de remplir leurs obligations c’est-à-dire travailler. La question est tellement complexe de telle sorte qu’il est difficile que je comprenne cette démanche vu que tous les étudiants, exceptés les premières années et ceux qui sont en session, avaient arrêtés les cours et que seuls ceux des deuxièmes années de baccalauréat manifestaient au rectorat en l’empêchant de fonctionner. Si j’écris cet article c’est pour réagir par rapport à certains comportements que nous manifestons à l’égard des étrangers. Si je réalise que cette université reçoit des étudiants, des chercheurs, des professeurs étrangers, j’ai honte. Quelle image du pays, quelle image de l’élite, quelle image du futur cadre auront ces étrangers?

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Mon univers cité 2: La voix d’un rescapé

  • 20 mars 201318 avril 2013
  • by Alain Amrah Horutanga

Rien ne sert de courir ou encore les premiers seront les derniers sont des réalités constatées a l’université du Burundi. On n’a attend pas que les signes révélateurs ou apocalyptiques des derniers jours surviennent pour constater que la machine destructrices des ambitions mise en place par trois virus à la virulence incompatible avec

la bibliothèthe Khadafi
la bibliothèthe Khadafi

l’avancement des étudiants frappe.

Nous sommes alors au mois de mars de l’an 2013 et on vient de sonner une partie de la fin de l’année académique dans ma faculté, celle de droit. Seulement une partie car certains jettent encore leurs dernières forces dans l’ultime bataille des deuxièmes sessions des examens afin que nous les qualifions de deuxième groupe des rescapés. D’autres encore leurs sorts sont scellés depuis.  Pas de surprise les trois vieux virus ne cherchent même pas à se repentir. Pourtant ils savent en tout âme et conscience qu’ils sont déjà à la fin de leurs cycles de vie et surtout de leurs carrières en tant que juristes très achevé (langage poillissime pour dire  profs).

Les lamentations? Il y en a eu et comme toujours c’était une catastrophe du genre Haïti ou encore tsunami sauf que, pour nous, elle se répète toutes les années. Mais là, il n’y a pas eu perte d’hommes mais des espoirs et de potentielles opportunités mis entre parenthèses pour une autre année académique (moyenne 18 mois) ou parti tout simplement comme une fumée de cigarette soldé par un renvoi de la faculté ou pire de l’université.

Les lamentations? Pas sur les murs du bâtiment qui abrite la faculté, pas même au le décanat pour des éventuelles réclamations mais sur le palmarès des notes. Les yeux rivés particulièrement sur les cours des certains professeurs pour constater amèrement ses échecs. A entendre les lamentations de ces étudiants, on croirait qu’il y a concertation. Mais non! C’est après avoir constaté ses échecs que la chanson se joue sur la même note et les mêmes paroles qui sont toujours reprises depuis des générations et des générations ressurgissent. Est-ce vraiment possible que des étudiants échouent à 90% que dans les cours d’untel, professeur? Il y a trois cas pour cette question. Soit le prof n’est pas bon et dispense mal son cours, soit tous les étudiants sont bêtes et ils ne sont pas aptes à se retrouver dans cette faculté et même pire dans cet établissement. Par ailleurs c’est ce qu’on nous fait croire après quelques renvois pour cause d’insuffisance des points. Ou encore et probablement, la mauvaise foi de ces profs. Ici  la mauvaise foi a tout son sens. Ne pas la prendre au sens juridique. Ça ne sert à rien de recourir à cet exercice.

A l’université du Burundi, on ne peut jamais parier sur la réussite de quelqu’un mais parier sur son échec on a plus de chance de sortir gagnant du pari. C’est pour dire qu’on échoue plus qu’on ne réussit. 80% des étudiants de la faculté de droit ont quelque part trébuché dans une classe. Les 20% restant on eu la baraka d’être toujours des rescapés. Quand on réussit ce n’est pas qu’on est plus intelligent que les autres ou le contraire c’est malheureusement la triste réalité. Le virus ne t’a pas atteint tout simplement.

Ce sont les mêmes mots ou plutôt les mêmes noms qui reviennent. Mais vous pouvez penser qu’on accuse souvent les mêmes personnes à tort. Les français disent qu’il n’ya pas de fumé sans feu. Chez nous il ne s’agit plus de fumé qui cache le feu mais du feu lui-même qui consume les espoirs de l’avenir de demain à savoir la jeunesse. Mais depuis des générations et des générations des promotions et des promotions ce sont toujours les mêmes qui sont pointés du stylo.

 

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Mon univers cité 1

  • 25 février 2013
  • by Alain Amrah Horutanga

Il y a tas de choses à dire sur mon univers universitaire. Il y a l’intégration au sens figuré du terme car les baptêmes ou les bizutages sont formellement interdits(ne dites jamais cela). Un langage trop académique, tellement académique qu’il ne se comprend bien qu’entre poils. Difficile pour un néant de nulle part ou un puant de quelque part qui demande aux poils d’intégrer la communauté, de se hasarder à déchiffrer ce langage hors du commun. Seuls les poils ou plus respectueusement les honorables poillissimes qui ont déjà acquis une certaine maitrise linguistique en la matière comprennent quelques choses du mot « intégration ».

bibliotheque iwacuDans mon univers cité, il y a des lieux sacrés pour tous, des lieux interdits aux puants et des mots à ne jamais prononcer pendant le période de l’initiation qui dure un mois. Il y a tellement d’histoires à partager au point de passer à coté ou encore oublier  la notion des trois « M » les plus « virulents » que surement certains d’entre nous poils connaisse sans y perdre le moindre taux de virulence. Je préfère, pour commencer cette chronique de mon univers cité, par un point noir, un  très gros point noir qui tache l’habit blanc de mon univers unis vers cécité. Ce point noir est: les grèves répétitives.  Et qui ont pour conséquence les années académiques très élastiques qui finissent par compromettre nos projets d’avenir. Mais qui nous a encore replongés dans cet état?

L’année académique 2009-2010 semblait être la bonne pour mettre fin à ce problème d’élasticité. Mais il semble que le syndrome de la République du Malembe Malembe, ce pays où tout semble avancer à pas d’escargot, n’avait jamais été éradiqué. Pour preuve je suis toujours étudiant de l’année académique 2011-2012 alors que les autres universités sont dans l’année académique 2012-2013. Elles sont presqu’à la fin de l’année. Est-ce la faute de la République du Gondwana voisine du Malembe Malembe avec ses idées de gondwanaisation? Avec l’année 2009-2010, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique remettait à jour le calendrier académique c’est-à-dire allant du mois de novembre à septembre. Je venais à peine de débuter mon cursus en première année de la faculté de droit qui jouit par ailleurs d’une très mauvaise réputation par son pourcentage en taux d’échec sur les 13 facultés et instituts que compte l’université du Burundi.  Pire encore, c’est là que sévit ce virus des trois « M ».

Tous nous sommes allés sur la même ligne mais à l’arrivé on était loin du temps recommandés pour figurer sur la note « satisfaisante » des universités. On a fait un long plongeon dans eau troublée qui nous a emmenés à sortir la tête au mois de décembre 2010. Il fallait passer le relais avec un retard de plus trois mois à l’année académique 2010-2011. Ce relais fut pris en février 2011. Cette dernière avait quand  même réussi, proportionnellement à l’année précédente, à grignoter quelques jours d’avance. Ce qui nous ramena à éviter une deuxième catastrophe car l’année académique 2011-2012 débuta au mois de mars 2012. Mais celle -ci est toujours en cours.

Les grèves ne sont pas bonnes mais comme pour beaucoup d’étudiants elles sont parfois la seule issue pour faire entendre nos revendications. Au cours de cette année, la plus longue grève à durer deux mois. C’était celle des étudiants qui n’étaient pas d’accord sur certains points du nouveau règlement académique après la loi reformant l’enseignement burundais. Il y a deux grèves des professeurs, une grève des fonctionnaires en dehors du corps professoral qui a eu aussi un grand impact sur l’enseignement comme par exemple la bibliothèque qui restait fermée  mais aussi la délivrance de certains documents académiques. A cela il faut ajouter le temps d’arrêts de cours lié aux retards dans le versement de la bourse (gufata icuma) qui se manifeste souvent parfois d’une descente musclée des étudiants externe au  réfectoire des étudiants internes. Mettant en avant la phrase « nous aussi on a faim ». Quand il y a retard dans le versement de la bourse, les étudiants externes sont les premiers affectés car les internes continue à manger tandis que les externes doivent attendre percevoir cette « modique » somme pour assurer la fonction de l’estomac. On les comprend! Mais pendant tous ces temps les cours sont suspendus. On peut toujours éviter cette situation qui n’honore pas les uns dans  leur étoffe de porte-flambeau et de » l’avenir de demain » comme pour les autres dans leur rangs de dirigeants de la nation qui tuent  petit feu l’avenir de demain. C’est un trompe-œil de dire que nous somme l’avenir de demain quand on nous « tue ». Comme le dit un ami… « Si nous sommes l’avenir de demain. Qu’avez-vous fait vous qui étiez autrefois l’avenir d’aujourd’hui? Vous jeunesse d’hier, qu’avez-vous fait pour nous mettre dans des meilleures conditions afin que nous aussi nous disions que la jeunesse d’hier a fait quelque chose pour nous la jeunesse d’aujourd’hui et avenir de demain? » les partisans du colonialisme ont encore des arguments à faire valoir pour se moquer de nous. C’est ça l’indépendance.

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