A Buja on discute

Article : A Buja on discute
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5 octobre 2012

A Buja on discute

Buja qui est le diminutif de Bujumbura est une capitale à multiples facettes. C’est un peu comme toutes les capitales du monde ou plus particulièrement les capitales africaines! La saleté, les bidonvilles, les vendeurs à la sauvette, les grandes maisons, les inégalités sociaux, les enfants de la rue, les jupettes, des filles et des mecs sexy, des night clubs, des vendeuses du plaisir et… et bien d’autres. Mais à chaque capitale ses particularités. On peut sur le champ mettre tous le monde d’accords. On a le ndagala et le mukeke (ce sont des poissons qu’on ne retrouve que dans le Tanganyika). Il y a aussi le Tanganyika. Ah oui, on me dira « nous le partageons avec trois pays autres pays ». Mais c’est la plus grande ville ayant l’accès sur ce grand lac. En plus d’être la grande ville, c’est la seule capitale ayant l’accès direct sur ce cadeau naturel. Une ville cosmopolite qui a une histoire qui remonte seulement de la colonisation comme la plupart des capitales actuelles d’Afrique. Mais il est riche d’histoires et de légendes. Un monarque y a laissé de sa peau en vendant son âme aux dieux du lac! Un prince fut malheureusement assassiné à 10 mètres de ses rivages dans un resto peut-être qu’il y mangeait du mukeke, des ndagala ou peut-être le capitaine Sangala.
Ceux qui viennent à Buja passer de bons moments de la vie en savent quelque chose. Ils ont toujours de quoi raconter sur cette magnifique ville du pays du lait et du miel. Si ce ne sont pas les attroupements devant le bureau de la REGIDESO (la régie de distribution d’eau et d’électricité au Burundi), c’est peut-être les ses délestages quotidien d’électricité. Et à Buja il y a toujours à raconter dans cette capitale du pays de Samandari (personnage légendaire du Burundi et bouffon du roi mais aussi père de la justice), pays de lait et de miel.
Ainsi ce blog se veut être contemporain parlant de nos réussites, nos déboires et nos délires! Je vais piocher vers ce coté humour, ce coté fun ou insolite de notre cher lieu et en discuter ensemble avec vous comme dans les LIGALA qu’on rencontre ça et là. Quelle expression! on sait ce que c’est un LIGALA.
Comment peut-on discuter dans Buja sans former un Ligala?
Cette nouvelle institution on n’en rencontre n’importe où à n’importe quelle heure. Bien qu’on ait la faiblesse d’esprit et dire que la journée « on bosse ». Il faut voir devant BATA ou le kiosque coca-cola au centre ville en face du marché, du coté nord. On bosse en causant.
Le matin on se retrouve dans un Ligala mobile quelque soit la manière. En se rendant en ville, on y va soit à pied, soit dans nos engins communs bleus blancs ou dans les gros bus de l’OTRACO. Pour les autres plus chanceux dans leur mode mobile c’est-a-dire leur mode de locomotion privée, ils font appel à ceux qui tendent la main tout les longs des grands routes, les Lifters bien entendu, et il naît un Ligala. À 12 heures c’est le mouvement inverse pour ceux qui ont le temps d’aller se carburer l’estomac à leurs domiciles. La radio occupe son temps aussi et créée à 12 heures 30 d’autres Ligala! RPA… vous connaissez la suite. Autour des taxis, dans les restos, les réfectoires…
Le soir c’est un LIGALA qui prendra au moins 3 heures de partage de tout et de rien mais souvent de quelque chose, une bonne dose de mousse. Pour ce temps il y a deux cas. Soit autour d’une bière pour les mieux nantis, soit au coin d’une rue autour de rien mais au menu plusieurs sujets politiques, sportives et culturels. La raison est simple: les poches sont trouées. Le week-end ce sera autour d’un verre.

Voici un Ligala qui vient vers vous… Ici à Buja il y a les filles et fils, les adoptants et les adoptés de notre ville-mère ou mère-ville qu’est Buja. Ce ne sont rien d’autres que des images, des articles et d’un blog avec des preuves à l’appui ou des mimiques parlantes! Ce Ligala vient à vous sur la toile! Ce n’est pas un magazine, moins encore…

musaga; kinindo
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